Sur notre exploitation

Manger bon et local

 

Pourquoi nous ne sommes pas Bio ?

 

En fait, nous voulons avoir une stratégie intégrée sur notre exploitation.

Nous avons fait le choix d’acheter nos plants de pommes de terre, poireaux ou nos racines d’endives en France, car en bio, ils proviennent essentiellement de Hollande. Les graines bios sont 50 % plus chères.

Pour être labélisé Bio, il faut payer aussi une certification. Tout cela engendrerait une hausse des prix de vente.

Nos vergers et légumes sont désherbés mécaniquement et manuellement. Nous disposons aussi du paillage biodégradable.

Comme fertilisant, nous épandons du fumier de cheval, un activateur de sol pour développer la vie microbienne et de la farine de plume. Des engrais verts sont réalisés entre les cultures.

Nous limitons les traitements au maximum tout en privilégiant des produits utilisés en bio : huiles, souffre, argile blanche, …

En revanche, nous pratiquons un minimum de traitement à base de cuivre, produit bio, qui est dangereux. De même pour l’insecticide Success qui tue les mauvais insectes mais aussi les bons.

Nous réalisons de nombreux lâchers d’auxiliaires. Nous faisons en sorte de les conserver avec des bandes enherbées, des haies, des semis de fleurs. Une centaine de nichoirs pour chauve-souris, mésanges et insectes sont installés un peu de partout.  Ces pratiques respectueuses de l’environnement font que nos salades peuvent avoir quelques pucerons, ou que nos pommes ne sont pas parfaites.

Pour limiter les maladies, nous pratiquons des rotations des cultures. Comme notre production est ultra diversifiée, si nous perdons une culture, cela ne met pas en péril l’exploitation. Nous n’avons donc pas besoin de traiter plus que nécessaire.

 Nos volailles sont élevées sans antibiotique et nourries avec nos céréales.

Nous avons quasiment zéro déchet. Les surplus de productions sont transformés en huiles, farines, terrines, confitures, jus, soupes, plats cuisinés, … En cas de surproduction, nous donnons au Resto du Cœur de l’Arbresle.

Tous les soirs, nous mettons entre 5 et 15 kgs de légumes plus ou moins abîmés dans notre frigo solidaire. C’est ainsi que 4 à 6 tonnes d’aliments par an ne sont pas gaspillées.

Les déchets de tri des légumes sont déposés sur le tas de compost.

Pour la vente nous employons des sacs biodégradables ou en papier, des barquettes en carton.

Nous privilégions les constructions des bâtiments en bois.

Sur les 47 000 KW que le GAEC consomme, nous en produisons 37 000 dont 21 000 sont autoconsommés.

L’eau pour laver les légumes provient d’un forage puis est récupérée pour l’arrosage.

Depuis 1997, nous avons beaucoup évolué au niveau social et environnemental, mais notre réflexion d’amélioration est permanente.

 

 

 

Depuis le 15 décembre 2016, nous sommes producteur d'électricité dont une partie est auto-consommée.

 

En 2019, sur le nouveau bâtiment 100m² de panneaux photovoltaïques sont installés pour de

l'auto-consommation. Sur les 47 000 KW consommés par l'exploitation, nous en produisons 37 000 dont 21 000 sont auto-consommés.

 

Au printemps, nous semons des fèves qui attirent les pucerons et donc les coccinelles. Une fois qu’elles ont pondu, nous attendons quelques jours les éclosions pour ramasser les larves et les relâcher dans les serres.

 

Nous pratiquons, sous les serres, des lâchers d'auxiliaires  de macrolophus, d'aphidus, de larves de chrysopes, d'amblyseius pour éliminer les pucerons, les thrips,les aleurodes et les acariens. Mais nous avons aussi la présence naturelle d'auxiliaires telle que les syrphes, des praons, d'hémérobes, d'aphidoletes, de carabes,...